Rencontre : Francesca Poloniato, portrait de A à ZEF

6 avril 2020 /// Les interviews
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Ouvert aux publics poursuit son tour des scènes nationales et part à la rencontre de leurs directions. Après Gilles Bouckaert (SN Les Salins – Martigues), Didier Le Corre (SN La Garance – Cavaillon), c’est avec Francesca Poloniato, directrice du ZEF (ex Théâtre du Merlan – SN de Marseille) que nous faisons connaissance. Elle est à la direction du nouveau visage de la scène nationale de Marseille. Rencontre avec une femme passionnée.

Le visage de la scène nationale Le Merlan – Marseille s’est modifié en cette rentrée de saison. Devenue Le ZEF, elle regroupe deux entités, Le Merlan et le tiers-lieu La Gare Franche. À quelques kilomètres l’un de l’autre, ces deux lieux ont fusionnés. Francesca Poloniato, directrice du ZEF, revient pour nous sur son parcours, sur l’histoire de cette fusion, sur les artistes de la Ruche et de la Bande et sur cette période de confinement forcé. 

 “L’école républicaine a été très forte pour moi

Lorsque vous demandez à Francesca Poloniato comment elle est passée du secteur social à celui de la culture, elle vous parle de son arrivée en France, à l’âge de 5 ans, dans une cité de Nantes, avec ses parents italiens qui ne parlaient pas un mot de français. “J’ai appris la langue française à l’école et je l’ai apprise moi-même à mes parents. J’ai eu la chance d’aller dans une classe où l’on enseignait plusieurs langues et où le corps enseignant était très branché théâtre. Les professeurs nous emmenaient toujours au spectacle et c’est par eux que j’ai découvert le théâtre et la danse. Je peux dire que l’école républicaine a été très forte pour moi”. C’est donc par l’intermédiaire des sorties scolaires qu’elle rencontre la danse et c’est tout naturellement qu’elle s’adonne à des cours sans pour autant vouloir en faire son métier. “Il était hors de question d’être danseuse. Je voulais être éducatrice spécialisée. Je voulais m’occuper de jeunes en difficulté. Et c’est ce que j’ai fait.

De la danse dans les ateliers

J’ai travaillé avec des enfants, des adolescents et des jeunes filles abusées sexuellement. J’ai animé des ateliers dans lesquels j’ai amené la danse. Toutefois, je souhaitais que ces ateliers soient animés par un professionnel. Cela était important pour moi.
Et la rencontre avec Claude Brumachon ne va pas se faire attendre. “Claude venait d’être nommé à la direction du CCN de Nantes en 1992. Un soir, j’ai amené mon groupe de jeunes filles voir Texane. Elles n’ont pas pris de recul et ont vu dans les gestes du danseur Benjamin Lamarche, le viol de la danseuse. À notre retour au foyer, elles ont déversé des choses qu’elles n’avaient jamais dites. J’ai alors écrit à Claude Brumachon qui m’a proposé un rendez-vous avec les jeunes filles. Il a tout de suite donné des stages, des cours, et m’a donné des outils pour que je puisse continuer à animer mes ateliers.”

Un parcours au sein de l’activité artistique

C’est donc le début de votre parcours dans le spectacle vivant ?
En effet. Avec Claude, on se voyait énormément et l’on discutait beaucoup. J’adorais sa personnalité ainsi que son travail. Je venais d’avoir mon second enfant et je faisais beaucoup de nuits au foyer avec les jeunes filles. C’est à ce moment qu’il m’a proposé de travailler avec lui. Il savait que je n’avais jamais travaillé dans ce secteur là, mais il a placé notre relationnel au premier plan. Et je suis restée 7 ans, avec lui et Benjamin Lamarche, au CCN de Nantes, en tant que secrétaire générale. 

Dans le communiqué de presse de votre nomination, on apprend que vous avez été directrice de développement au Ballet de Lorraine – Centre Chorégraphique National.
Didier Deschamps, qui dirige le Théâtre National de Chaillot actuellement, était mon seul interlocuteur au ministère de la culture lorsque je travaillais au CCN de Nantes. Il a été nommé au CCN de Nancy et m’a proposé de le suivre. Il avait besoin d’une personne qui allait sur le terrain et qui n’avait pas peur du conflit (rires). Nous avons travaillé 11 ans ensemble et ce fut une aventure magnifique avec les 30 danseurs du ballet. Nous avons invité des chorégraphes à créer pour le corps de ballet. Nous l’avons dépoussiéré. Ensuite, Didier a été nommé à Chaillot. Je suis restée au Ballet, mais la nouvelle direction avait une personne qui l’accompagnait. Alors que jusqu’à présent je défendais des artistes et vendais des spectacles, je me suis dit qu’il fallait que je découvre ce que voulait dire accueillir des artistes. 

C’est pour cette raison que l’on vous retrouve en tant que directrice de production à la Scène Nationale de Besançon.
J’ai rejoint Anne Tanguy, en 2011. Elle avait un projet intéressant pour le lieu. J’y ai vu ce que je voulais voir. J’avais toujours plein de questionnements sur la faisabilité des choses, que peut-être ce serait mieux de faire comme-ci ou comme ça… Mon mari, qui a été directeur de structure pendant 17 ans, m’a dit qu’à un moment donné, il fallait que je défende mon propre projet. Sa question a été directe : qu’est-ce que tu proposerais si tu étais en poste de direction ?
L’appel d’offre pour la direction du Théâtre du Merlan est paru, il me l’a mise sous les yeux.  Jean-Marc Diebold, l’ex-directeur adjoint du Merlan, m’a appelé en me disant que ce lieu était fait pour moi. J’ai regardé l’appel d’offre et je me suis dit qu’en tant que fille d’immigrés, ayant vécue dans une cité, et ayant travaillé dans une scène nationale, c’était peut-être bien pour moi.

Du Merlan au ZEF

Vous arrivez donc en 2015 dans des circonstances un peu particulières.
J’arrive dans un lieu avec une équipe en souffrance, un quartier en révolution, avec des attentes de la part des tutelles et des compagnies qui avaient envie d’être reçues afin de parler d’elles. J’ai alors parié sur ma capacité à fédérer. Je me suis fixée sur mon projet « Au fil de l’Autre ». 

Justement, ce projet initial quel était-il ? Est-ce que l’on pourrait dire qu’il vous ressemble ?
L’idée était d’avoir une bande et une ruche d’artistes, des collaborations avec beaucoup de monde, des ouvertures avec des habitants. Tout ce qui était dans le projet a été fait. Et ce grâce à l’équipe qui m’a aidé à réaliser tout ceci. On ne peut pas être seule à porter un tel projet. C’est également celui de l’équipe. Ils ont ma confiance et ils me donnent la leur. On travaille dans une confiance mutuelle. L’équipe a un cap, on est tous à tenir la barre avec chacun ses objectifs. Parfois, nous sommes 10 autour de cette table de réunion, et comme chacun à une forte personnalité, toutes et tous défendent leur idée et moi les miennes. Parfois, c’est tendu mais cela veut dire que l’on réfléchit tous ensemble pour un même objectif.
J’incarne totalement le projet et en 4 ans tout est allé très vite : il y a eu des améliorations pour l’accueil des artistes, on a pu avoir des augmentations, les tutelles viennent et toutes nous portent une attention particulière. La scène nationale a une reconnaissance qu’elle n’avait plus jusqu’ici. 

Hall du théâtre ©Agnès Mellon

En 4 ans, la scène nationale s’est modifiée en profondeur et depuis septembre 2019, la scène nationale s’appelle Le ZEF, fruit de la fusion entre Le Merlan et la Gare Franche. Pouvez-vous revenir sur l’idée de cette transformation ?
Deux ans après mon arrivée, Catherine Verrier de la Gare Franche est venue me voir. Elle avait été alertée par les tutelles des baisses de subvention que son lieu allait subir. Nous avions déjà eu des collaborations et elle connaissait mon envie de développer l’accueil des 10 artistes associés. Catherine et son compagnon, Wladyslaw Znorko, ont créé le projet de la Gare Franche et elle s’est tournée vers moi pour rechercher une solution à ce qui était appelé à disparaître. Elle m’a dit, et je répète ses mots : “ je viens car je sais que tu es une femme respectueuse et que tu vas entendre”. Nous avons énormément discuté et nous avons évoqué le mot de rapprochement, puis celui de fusion. J’avais effectivement entendu, mais je ne pouvais pas entreprendre ce qu’elle me demandait au bout de deux ans de présence sur le territoire. Au fur et à mesure de nos échanges, je lui ai dit qu’il était important qu’il n’y ait qu’une seule directrice, ce à quoi elle a répondu : “mais je n’ai pas envie d’être directrice, ce n’est pas ce que j’aime !”. À partir de ce moment précis, je suis allée voir tous nos interlocuteurs auprès des collectivités et de l’Etat pour leur expliquer le projet.

Comment a-t-il été reçu et quelle a été la suite ? 
Tous les chargés de mission de l’Etat et des collectivités ont trouvé cela très bien. En premier lieu, j’ai travaillé avec eux sur le travail de fusion, puis ils se sont retrouvés avec nous, ici au théâtre, pour définir le nouveau visage de la scène nationale. Ils ont réellement travaillé avec nous. Dans mon métier, j’aime travailler avec. Cette notion est très importante. 

En effet, on peut voir dans le dossier de présentation du ZEF des photographies avec toute votre équipe en pleine séance de travail. Tous étaient donc présents avec vous ?
Ils se sont accaparés le projet et ont pu le défendre auprès de leurs élus. Ensuite, je suis allée à la rencontre des élus. Le projet du ZEF a vraiment du sens dans cette ville et pour le quartier.

Est-ce que changer de nom était nécessaire pour le projet ?
À la base, je ne souhaitais pas changer de nom. Pour l’équipe du théâtre, il en était de même. Par contre, pour les collègues de la Gare Franche, le fait de conserver le nom Le Merlan faisait absorption et non plus fusion. Puis, il y avait également à prendre en compte le ressenti des habitants du Quartier St Antoine, du Plan D’Aou. Plus précisément. J’ai commencé à travailler seule autour de la notion de la fusion, d’atome, de soleil… Puis, nous nous sommes réunis à très peu de gens. Nous avons fait un brainstorming, il y a eu mistral, atome, zéphyr et puis ZEF est sorti, direct. Tout le monde s’est accaparé le nom.

Le ZEF, 2 espaces pour une scène nationale

Depuis septembre, le ZEF se partage en deux lieux. Comment cela s’organise-t-il ?
Nous sommes en pleine année test. Nous avons des bureaux dans les deux endroits. Catherine Verrier a son bureau ici, au théâtre. Elle est responsable des missions pluralité culturelle et développement durable. Il était nécessaire qu’elle soit à mes côtés mais également auprès des RP et du service de production.

« Bon moment » à La Gare Franche proposé par Chloé Martinon suite à une résidence de plusieurs mois à la Gare Franche. Jardins de la Gare Franche, le 22 mai 2015. ©Vincent Beaume

Les deux espaces du ZEF sont complémentaires en quoi ?
La programmation se fait vraiment au théâtre même si nous avons programmé des spectacles pour les tout petits à la Gare Franche cette année pour tester. Ce que je veux pour ce lieu, est qu’il devienne un lieu pour les artistes où ils auront la liberté de créer comme on pouvait la rencontrer dans les années 80-90, que les artistes aient une clé, qu’ils puissent vivre dans le lieu qui leur sert de laboratoire de création. C’est cela, la Gare Franche est un lieu de liberté de création. Nous travaillons actuellement avec les collectivités et l’Etat pour que ce soit un véritable outil de résidence à la grandeur du projet. Nous essayons de trouver les moyens pour réaliser l’ensemble des travaux qui se montent à hauteur de 1,5 million d’euros.  

Est-ce que vous avez pensé à la mobilité des publics entre ces deux points ?
On réfléchit à mettre des navettes entre ici et là-bas, à notre charge, mais cela ampute énormément le budget artistique… et cela ne nous satisfait pas vraiment !

Est-ce que l’on pourrait dire que le nouveau visage de la scène nationale de Marseille pourrait servir de cadre pour le futur visage de ces institutions ?
Je l’espère, mais on ne peut pas faire ce modèle-là partout, car cela dépend des villes, des territoires. Ce qui est certain, c’est qu’il faut vraiment travailler au plus proche, avec une équipe, avec des habitants, avec ses partenaires financiers. Il faut vraiment aller dans cette direction. Tout le monde ne peut pas s’acoquiner avec un tiers-lieu. Mais en tout cas, c’est une chance.
J’avais une discussion tout à l’heure sur les droits culturels. Le projet du ZEF nous amène à les pratiquer tous les jours. Je suis très sensible à cela. 

Les artistes de la bande et de la ruche

Avec votre arrivée à la direction de la scène nationale, vous avez mis en place ce que l’on appelle la Ruche et la Bande. Dans la ruche, on retrouve 3 artistes que la scène nationale accompagne durant 3 ans. Pour les artistes de la bande, 7 au total, le public les retrouve ponctuellement tout au long de la saison ou vous les accueillez en résidence. Ceci était un des piliers de votre projet et cela témoigne de votre amour envers les artistes.
Le fait d’avoir été à l’endroit d’accompagner des artistes m’a poussé à créer cela. Ces 10 artistes sont diffusés tous les ans et on les accompagne une ou deux fois en coproduction. Ils se partagent entre le théâtre et la Gare Franche. Cependant, j’ouvre la Gare Franche à d’autres artistes et j’espère arriver à trouver des moyens pour aider financièrement en production des artistes que l’on accueille, même si nous ne les programmons pas car leur proposition ne rentre pas dans la programmation, mais que je trouve leur projet intéressant. Je prends l’exemple de la chorégraphe Manon Avram. Je trouve son projet intéressant, mais il n’y a aucun intérêt à le programmer ici car il ne reflète pas l’identité du lieu. Par contre, elle pourrait être en résidence à la Gare Franche. C’est essentiel d’avoir des artistes en création, si je veux être cohérente avec moi, et même si ces artistes ne sont ni dans la ruche, ni dans la bande, ni programmés. Après, effectivement, on choisit les projets que l’on souhaite accueillir. 

Les artistes de la ruche et de la bande de la première heure ont laissé la place aux nouveaux. Comment avez-vous vécu leur départ ?
C’était horrible et je n’ai pas envie de les lâcher comme ça. J’ai envie que Mickaël Phelippeau revienne avec un spectacle, Nathalie Pernette également, Cervantes reviendra avec un autre projet… Mais il faut que j’arrête à un moment car il faut laisser de la place pour d’autres artistes (rires). Par exemple, Edith Amsellem était dans la ruche au départ et elle est passée dans la bande. On l’a poussé à développer son projet. C’était une artiste avec laquelle on avait du mal à se dire au revoir.
Ce qui est certain est que je n’ai pas laissé partir les artistes de la Ruche n’importe comment. Avec ce dispositif, ils sont dans un cocooning ici. Ils ont des bureaux, les services de production et de communication à leurs côtés. Je me suis fixé comme but de leur trouver un lieu auquel ils seraient associés à leur sortie. Edith Amsellem, qui fait partie de la Bande, est associée au Théâtre de Châtillon à Paris. Arthur Perole et Fanny Soriano sont associés à Théâtres en Dracénie, chez Marie Claverie, il y a une belle passerelle entre elle et nous. 

Vous avez beaucoup évoqué le politique durant notre entretien. Quel volume de temps représentent ces questions par rapport à celles liées à l’artistique ?
C’est quelque chose d’énorme. J’aime travailler avec eux, leur dire que je me bats pour cette ville, la région. Ça leur parle et ils se sentent concernés. Caroline Guichard, qui est directrice de production, est également à la programmation. On se fait des retours sur les spectacles que l’on peut voir et on voit également des propositions ensemble. Catherine Verrier est à un endroit de la programmation plus atypique, sur celui de la diversité des usages. Même si je suis absente, la maison tourne et cela est essentiel. 

Est-ce que vous pensez à l’après ZEF ?
En ce moment, non, pas du tout. Je ne pense pas à l’après ZEF puisque je suis en train de le faire. Je penserai à l’après lorsque je serai sur le départ. Nous allons arriver à faire un ZEF très fort qu’il faudra conserver. La personne qui me succédera devra être quelqu’un pour qui l’altérité, les questions de production et l’amour des artistes font partie d’elle. Sinon cela me rendrait triste pour le projet et l’équipe. Mais, nous avons encore du temps pour cela.

Le ZEF à l’heure du confinement

Qu’avez-vous ressenti à l’annonce de la fermeture des tous les lieux recevant du public ? Quelles ont été vos premières pensées ?
À l’annonce de la fermeture des lieux publics, j’ai de suite demandé à tout mon personnel de rentrer et de prendre ses affaires pour travailler depuis le domicile ; j’ai senti que nous étions dans un moment grave, inquiétant, inconnu.
Pour mes premières pensées, je ne sais pas vraiment… Beaucoup de choses se mélangeaient : rassurer les collègues, téléphoner très rapidement aux artistes que nous devions accueillir, mettre en place, avant de quitter le ZEF, un système de visioconférence pour rester en contact… téléphoner à mes parents, qui habitent en Italie (Nous étions déjà très inquiets pour eux et pour leur pays), à mes fils qui n’habitent pas Marseille…  Mais comme tout a été fait progressivement, je pense que j’ai pu prendre la mesure de ce qui était annoncé, une fois chez moi. C’est une situation complètement hallucinante ! Et avec les collègues du ZEF, on s’est dit nous ne sommes pas les plus à plaindre et les plus fragiles !

Est-ce que l’on retrouvera sur la saison prochaine, les spectacles qui n’ont pu avoir lieu cette saison ?
Il restait 9 spectacles programmés de mars à la fin de la saison. Nous avons rapidement décidé, en réunion d’équipe, que nous allions tout faire pour en reporter le plus possible, sachant que la programmation 20/21 était bouclée et déjà importante. Nous en avons reporté à ce jour 7, et nous essayons pour un huitième. Pour le 9ème, qui était une création et qui demande un long temps avant le spectacle, l’artiste est obligé de tout décaler. Nous nous sommes engagés à le programmer à l’automne 21.
La saison 20/21 sera une saison dense, intense, mais nécessaire.

La question financière est essentielle aujourd’hui dans la suspension des programmations. Comment cela se passe-t-il pour le ZEF ?
Pour le moment, et jusqu’au 14 avril, il n’y a pas de décision de chômage partiel. Toutefois, si nous devions y recourir, il n’y aurait aucune perte de salaire pour les salariés. Le ZEF compensera l’indemnisation de l’État. Nous pratiquerions un chômage à 100% ou à temps partiel en fonction des postes. 
Sinon, le ZEF est aussi mobilisé sur les entraides. Nous sommes en lien avec les centres sociaux, les éducateurs. Nous pouvons imprimer des coloriages, des cahiers de vacances, nous trouvons des livres que nous fournissons aux enfants du quartier. 
L’équipe est toujours autant mobilisée !

Propos recueillis par Laurent Bourbousson
Portrait Francesca Poloniato ©CMarc

Durant cette période spéciale, le ZEF met en ligne sa Chronique d’un théâtre en confinement, donne la parole à ses artistes confinés (retrouvez ici la chronique de Sébastien Ly)… Tout est à retrouver sur le site lezef.org

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